En déplacement à Jérusalem, en Israël, le Premier ministre Manuel Valls garde un œil sur la gouvernance de la France. Il a dénoncé le blocage des raffineries et des dépôts de carburants en France. Son ministre de l’Economie, Emmanuel Macron a également accusé certains manifestants de vouloir bloquer la bonne marche de l’économie française.
Le blocage des raffineries et des dépôts de carburants par les manifestants contre la loi El Khomri ne cesse de perturber l’approvisionnement de plusieurs stations d’essence dans de nombreuses régions de la France. Toute la partie Nord et l’Ouest du pays souffrent d’un manque de carburant car plusieurs stations d’essence sont toujours à sec. Le gouvernement de Manuel Valls commence à vraiment faire pression sur les syndicalistes afin qu’ils pensent à la bonne marche de l’économie française. Le chef du gouvernement a notamment dénoncé les mouvements menés par la Confédération générale du travail ou la CGT, le plus grand initiateur de la mobilisation des routiers et des blocages de raffineries.
Le Premier ministre Manuel Valls a été particulièrement sévère par rapport à la CGT. Il l’accuse de faire un "chantage" en menant les blocus. Depuis Jérusalem, le chef du gouvernement a appelé tous les Français "à ne céder à aucune panique" selon le site du journal RTL. Il assure à ses compatriotes que le gouvernement prend des mesures pour remédier aux problèmes. "L’État fait preuve d’une grande fermeté pour qu’il n’y ait pas de pénurie de carburants. Nous continuerons à agir pour débloquer la situation", a-t-il affirmé.
Interrogé au micro de RTL dans la soirée du 23 mai, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a mis le point sur le "i". Il affirme que les manifestations peuvent se faire mais dans la légalité et dans le respect des autres et sans perturber le bon fonctionnement de l’État. "On peut avoir des désaccords dans une société démocratique (...) mais en aucun cas les violences ne sont acceptables. Et en aucun cas vouloir bloquer l’économie, pour penser avoir plus de capacité à se faire entendre, n’est acceptable. Je crois qu’il y a une France qui travaille, qui produit et qui croit en son avenir. Il faut la laisser avancer", a dénoncé Emmanuel Macron.
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