À 100 % derrière la réforme autour du Code du travail, Manuel Valls n’entend pas faire marche arrière. Malgré la pression des manifestants anti-loi Travail, le Premier ministre assure que "reculer serait une faute politique".
Le gouvernement se raffermit autour de la loi Travail
Ce mardi 31 mai à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Manuel Valls n’a pas manqué de s’exprimer par rapport à la loi Travail. Face aux députés, l’actuel hôte de Matignon a conservé sa ligne directrice, notamment sur le fond du texte et surtout par rapport à l’article 2, le plus contesté. Il a déclaré qu’un recul dans la mise en place de cette réforme autour de la loi Travail constituerait "une faute politique" qui donnerait ainsi "un boulevard à la droite".
Des propos contre la CGT "pas acceptable"
Manuel Valls a également jugé que les propos controversés du patron du Medef, Pierre Gattaz, n’étaient en aucun cas "acceptables". Pour rappel, ce dernier avait qualifié les manifestants de la CGT de "voyous" et de "terroristes". Le Premier ministre n’accepte cependant pas les "blocages" apportés par ces mouvements anti-loi Travail. "Tout mot qui tend les rapports entre les organisations n’est pas le bienvenu. Les propos de Pierre Gattaz à l’égard de la CGT qui est une organisation que nous respectons qui est une grande organisation, tous ces mots sont à proscrire", a-t-il déclaré devant les médias. Le Premier ministre a notamment assuré être "toujours ouvert au dialogue, mais pas au troc".
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