Au japon dans le cadre du sommet du G7 à Ise-Shima, le président de la République François Hollande a affirmé ce vendredi qu’il "tiendrait bon" sur la Loi Travail. Il reste campé sur ses positions et martèle que c’est "une bonne réforme".
Le bras de fer entre l’exécutif et les opposants au Loi Travail durci de jour en jour. Malgré la pression des manifestants, le gouvernement avance et ne compte pas céder. A l’instar de Manuel Valls qui martèle que la réforme ira jusqu’au bout, François Hollande assure de son côté qu’il "tiendrait bon". Depuis le Japon, où il participe au sommet du G7 à Ise-Shima, le président de la République a réaffirmé ce vendredi son optimisme.
"Je tiendrai bon parce que je pense que c’est une bonne réforme", a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse. Une déclaration au lendemain d’une 8e journée de mobilisation contre le texte. Le chef de l’Etat a par ailleurs déclaré que face aux blocages, le "premier devoir" de l’exécutif était d’assurer "la liberté de circuler" et "le bon fonctionnement de l’économie". "Ce n’est pas le moment de mettre en difficulté l’économie française", a-t-il déclaré.
En parallèle, les syndicats appelles à "amplifier les mobilisations", en particulier dans les secteurs qui restent engagés dans des mouvements de grèves. L’intersyndicale souhaite en outre organiser une votation citoyenne sur le texte "dans les entreprises, les administrations et les lieux d’études", la semaine prochaine. Le résultat sera remis à François Hollande.
Jeudi, 153 000 personnes avaient manifesté en France selon les autorités, en hausse par rapport au décompte du 19 mai, qui faisait état de 128 000 manifestants. La CGT, en revanche, a estimé ce chiffre à 300 000 manifestants jeudi, contre 400 000 sept jours plus tôt.
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