Le Premier ministre, Manuel Vallsn ne cautionne aucunement les violences faites contre la police par des manifestants anti-loi Travail. D’après lui, ces personnes méritent uniquement la prison.
L’avis de Manuel Valls sur les violences contre les policiers
En réaction à la remise en liberté de trois des quatre personnes mises en examen pour violences contre les policiers lors de la manifestation anti-loi Travail, Manuel Valls a déclaré que c’était "le choix de la justice" uniquement. S’il ne tenait qu’au Premier ministre, la place de ceux qui veulent " tuer des policiers est en prison." Toutefois, l’hôte de Matignon a voulu peser ses mots et ne pas tacler la justice française. "Quatre personnes avaient été interpellées, un, aujourd’hui, est incarcéré, les trois autres sont sous contrôle judiciaire. Vous ne savez pas ce qu’il y a dans ce dossier. Je constate que le parquet a fait appel", a fait remarquer le Premier ministre. Et de poursuivre sur RMC et BFMTV, "je pense que quand on agresse des policiers, quand on veut se faire du flic, qu’on veut tuer des policiers, la place est en prison".
Vive colère des syndicats des policiers
Mercredi 25 mai, le parquet a fait appel de la remise en liberté sous contrôle judiciaire de trois des quatre personnes. Ces derniers avaient été mis en examen dans l’enquête sur violences contre des policiers lors de la manifestation anti-loi Travail, dont une voiture incendiée dans laquelle se trouvaient deux agents. Ces trois remises en liberté ont suscité la colère des syndicats de policiers. "Nous sommes aux côtés des policiers et des gendarmes qui sont des salariés comme les autres, mais sur qui pèse aussi beaucoup de responsabilités, l’ordre public, la maîtrise de l’immigration, la lutte contre la délinquance, bien sûr faire face au terrorisme, préparer l’Euro de football", a réaffirmé Manuel Valls comme rapporté par le Figaro.
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