À peine revenu d’un voyage diplomatique au Proche-Orient, le Premier ministre Manuel Valls a fait un retour politique fracassant en remettant à sa place la CGT avec ses requêtes concernant la loi Travail. Les barrages routiers près des raffineries et des points de stockages de carburants ont fait sortir le chef du gouvernement de ses gonds.
Le chef du gouvernement français Manuel Valls a été très sévère envers les auteurs des barrages routiers causant la pénurie de carburant dans le Nord et l’Ouest du pays des derniers temps. Il a particulièrement mis dans son collimateur les syndicats de la CGT ou Confédération générale du travail. "La CGT ne fait pas la loi dans le pays", a fustigé le Premier ministre à l’Assemblée nationale.
Le locataire de Matignon a également refusé mercredi la "remise en cause" de l’article 2 de la loi El Khomri concernant les accords d’entreprises selon le site du journal Le Firago. Manuel Valls a été clair et net dans ses propos. Il a réitéré qu’il n’y aura pas de "retrait" de cette loi.
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