Le Premier ministre Manuel Valls a demandé que la justice fasse son travail dans l’affaire Baupin. Il a estimé que les hommes politiques doivent faire preuve d’exemplarité dans la lutte contre le harcèlement sexuel.
Le Premier ministre Manuel Valls, invité de au journal de TF1 hier soir, a réagi à l’affaire Baupin en mettant en avant le rôle que devrait jouer la justice pour que la lumière soit faite sur cette affaire de harcèlement sexuel qui agite le paysage politique français. Il a demandé le maximum de transparence.
"Il faut que la justice fasse pleinement lumière sur tel ou tel fait" d’agression sexuelle imputé par plusieurs femmes au député écologiste Denis Baupin, a déclaré Manuel Valls qui souhaite que "toutes les langues se délient" sur les cas de harcèlement sexuel. "
Manuel Valls n’a pas demandé à Denis Baupin de démissionner de son mandat de député parce qu’il est toujours présumé innocent des faits de harcèlement sexuel qui lui sont reprochés. Il a martelé que la justice a été saisie, et qu’une enquête a été ouverte. Le Premier ministre a également dénoncé le harcèlement sous toutes ses formes, notamment "les blagues lourdes comme on peut entendre parfois et qui doivent être combattus avec la plus grande des férocités. Et quand une femme dit non, c’est non. Chacun doit bien sûr s’y tenir" a-t-il répété.
Le harcèlement sexuel ne concerne pas que le milieu politique, et se retrouve dans certains quartiers populaires en France et dans le milieu professionnel. "Si nous voulons faire reculer ce type de comportement, ce harcèlement, il faut être absolument déterminé", a conclu Manuel Valls.