La ministre du Travail, Myriam El Khomri était l’invitée du Grand Rendez-Vous ce dimanche 1er mai. Elle a défendu son projet de loi, déclarant notamment : "l’heure du Parlement est venue". La ministre a également concédé que des "erreurs" ont été commises "en début de quinquennat".
Alors que la contestation liée à la Loi Travail plane sur ce 1er mai, Myriam El Khomri était, ce dimanche matin, au micro du Grand Rendez-vous d’Europe 1/ Le Monde/ Itélé. La minsitre du travail a déclaré que "l’heure du Parlement est venue" et que désormais le débat sur le projet de loi travail "doit avoir lieu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale". "J’aborde ce débat avec beaucoup d’impatience parce qu’on va discuter de la réalité de ce projet de loi", a affirmé la ministre.
Assurance chômage : trois options en cas d’échec des négociations
La ministre a souhaité entre autres que la négociation sur l’assurance chômage aboutisse, tout en avançant "trois options" en cas d’échec. Si le patronat et les syndicats "n’arrivent pas" à conclure une nouvelle convention, "il y aura trois options et aucune à ce stade n’est privilégiée", a expliqué la ministre."La première est de leur laisser un temps supplémentaire pour qu’ils négocient, la deuxième est de renouveler la convention actuelle sur un an", la troisième que le gouvernement reprenne la main et "modifie les paramètres".
Problème de financement concernant l’apprentissage
Myriam El-Khomri, a également concédé "des erreurs" au sein même de son ministère, mais avant sa nomination. "S’agissant de l’apprentissage, nous avons commis, en effet, des erreurs en début de quinquennat. Depuis, c’est complètement réglé", assure-t-elle. Elle évoque "des raisons budgétaires", rappelant que "Jérôme Cahuzac était le ministre du Budget à l’époque". "Nous avons pris des décisions en matière de financement des vecteurs de l’apprentissage qui ont envoyé un mauvais signal aux entreprises, depuis nous les avons réparé parce que nous avons été lucides, justement, sur le diagnostic", a affirmé la ministre. "Oui il faut savoir reconnaître ses erreurs, mais surtout les réparer", a-t-elle conclu.