Selon la ministre de l’Environnement et de l’Ecologie, les premiers tests menés sur le site d’Areva au Creusot ne montrent pas, pour l’instant, d’anomalies dans la fabrication de pièces mises en cause par l’Autorité de sûreté nucléaire. Les premiers tests sont "bons" déclare Ségolène Royal sur RTL.
Mardi, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a fait savoir qu’Areva l’avait informée d’irrégularités dans le contrôle de fabrication d’environ 400 pièces produites au Creusot depuis 1965. Certaines de ces 400 pièces seraient toujours en service dans le parc nucléaire français. Ces anomalies peuvent concerner des informations manquantes, des écarts de valeur ou des documents contradictoires. A ce stade, Areva n’exclut pas qu’il puisse s’agir de falsifications des données figurant dans les dossiers de suivi, qui retracent la chronologie de fabrication d’une pièce. Ségolène Royal a abondé dans ce sens mercredi en déclarant que "les pièces sont conformes, ce sont les documents qui ont été mal faits".
Des premiers contrôles positifs
Les premières expertises menées sur des pièces produites sur le site d’Areva au Creusot (Saône-et-Loire) se sont révélées rassurantes, selon la ministre de l’Environnement et de l’Ecologie, Ségolène Royal. "Je peux vous dire, sans anticiper (…), que les premiers résultats sont bons, c’est-à-dire que les pièces sont conformes. Ce sont les documents qui ont été mal faits", a indiqué ce mercredi la ministre sur RTL. "Ce ne sont que les premiers résultats, donc je ne vous dis pas, dans ce souci de transparence, qu’aujourd’hui tous les contrôles sont positifs. Les premiers contrôles sont positifs mais j’attends la suite des contrôles avant de constater les faits sous l’autorité de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)", a-t-elle ajouté. Des résultats qui seront connus sous quinze jours, a précisé la ministre.
"J'ai demandé des explications à #Areva qui ne conteste pas la nécessité de rendre des comptes" @RoyalSegolene #RTLMatin
— RTL France (@RTLFrance) 4 mai 2016
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