2 Olympiades, en 2000 à Sydney, en 2004 à Athènes. Ces événements ont marqué Leïla Lejeune-Duchemann. La handballeuse péï n’en retient que le meilleur.
JO de Sidney : "En terme sportif, ce n’étaient pas de très bons souvenirs"
Si elle pouvait remonter le temps, Leïla Lejeune-Duchemann ne changerait pas que les maillots. En 2000, elle est à Sidney. Car, pour la première fois, les handballeuses françaises participent aux Jeux Olympiques (JO).
"En terme sportif, ce n’étaient pas de très bons souvenirs, parce que je n’ai pas réussi à décrocher une médaille. Mais sinon, en dehors de ça, c’est une superbe expérience à vivre. De côtoyer d’autres athlètes, de voir des champions. Olivier Krumbholz, nous a mis énormément la pression. On étaient enfermés, en vase clos. Je pense qu’il aurait dû nous lâcher un petit peu, nous laisser vivre un peu nos JO comme on voulait !"
En dehors des terrains, la présence de sa mère restera le souvenir de ces Jeux. "Faire un aussi long voyage, je pense que ça lui a plu. C’était la première fois qu’elle me voyait jouer en bleu-blanc-rouge".
"J’ai fait le plus gros match, le meilleur de toute ma vie"
En 2004, elles ne sont plus que deux Réunionnaises à s’envoler pour Athènes. Championnes du monde en titre, les Françaises sont confiantes. Mais, en demi-finale, elles sont éliminées par les Sud-Coréennes. Et les handballeuses ne pourront même pas se consoler avec la médaille de bronze.
"J’avais un grand désarroi à cause de ça. Parce que j’étais présente. J’étais là. Je crois même que j’ai fait le plus gros match, le meilleur de toute ma vie".
Malgré ses 183 sélections, et 703 buts marqués, Leïla Lejeune-Duchemann n’a jamais remporté de médailles olympiques.
Elle espère que la nouvelle génération des Bleues mettra un terme à cette malédiction.