Le Comité international olympique se veut intransigeant sur l’exploitation des images des JO de Rio de Janeiro. Les journalistes, les internautes et même les athlètes sont visés par ces règles très strictes.
Durant les Jeux olympiques de 2016 qui se déroulent à Rio de Janeiro, de sévères restrictions sont à observer. D’après le règlement intérieur du Comité international olympique (CIO), il y a désormais interdiction par rapport à "l’utilisation de contenu des JO transformé en formats graphiques animés tels que GIF animés, GFY, WebM ou formats vidéo courts tels que Vines et autres." Cette mesure s’étend aux journalistes, mais également aux internautes et à tous ceux qui n’ont pas payé les droits de diffusion.
Outre les images animées, le CIO interdit également l’usage des termes "olympique", "jeux" et "2016" ou encore les célèbres anneaux représentant officiel des JO. L’exploitation de tout ce domaine dédié aux Jeux olympiques est réservée aux partenaires de la compétition. Ces mesures sont largement décriées par les journalistes et les sites d’informations. Cependant, la loi semble être du côté du CIO, à l’exemple de nombreux internautes qui ont vu leur compte Twitter se fermer après avoir partagé des vidéos ou des Vine de buts lors de l’Euro. "Le CIO n’est pas le seul, la FIFA ou l’UEFA sont également très stricts sur les droits de diffusion. Mais c’est vrai que les JO de Rio sont les premiers de l’ère des réseaux sociaux, et qu’il y a encore un jeu du chat et de la souris autour des nouvelles technologies", a d’ailleurs expliqué Sven Lescuyer, directeur délégué aux sports à France Télévisions qui détient l’ensemble des droits des JO de 2016.
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— Sean O’Kane (@sokane1) 4 août 2016