Le groupe canadien SNC-Lavalin veut vendre sa filiale française qui gère seize aéroports. L’aéroport de Mayotte fait partie du lot.
Le groupe canadien SNC-Lavalin veut se séparer de sa filiale française, Lavalin France, qui emploie 1 100 personnes et gère seize aéroports, dont celui de Mayotte, rapporte le site mayotte.orange.fr. Il souhaite recentrer ses activités de construction et d’ingénierie. "Nous avons reçu une offre de reprise par la société Impact Holding de Jean-Luc Schnoebelen et le fonds d’investissement français Ciclad pour la totalité de nos actifs en France", a affirmé Louis-Antoine Paquin, le porte-parole de SNC-Lavalin.
D’après le journal La Presse, qui a révélé le désengagement du groupe canadien de l’aéroport de Mayotte, le retrait est programmé depuis 2013. Cette année-là, le groupe avait manifesté son intérêt pour la reprise de l’aéroport de Toulouse, mais une affaire de pots-de-vin versés pour l’obtention de marché public à l’étranger avait obligé le groupe à changer ses cadres. La stratégie d’évolution a également changé. À Mayotte, SNC-Lavalin avait été candidat en partenariat avec la Chambre de commerce et d’Industrie dans l’appel d’offres de la Délégation de service public (DSP) du port de Longoni, finalement remporté par Ida Nel.
Aucune date de signature n’a été révélée, tout comme le montant de l’offre de reprise de l’aéroport de Mayotte par Ciclad-Impact Holding. Le groupe canadien gère les installations de l’aéroport de Mayotte depuis 2011.
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