Dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, toutes les entités des forces de l’ordre collaborent dans le département mahorais. Un "collectif citoyen" a également pris part à cette lutte.
Aux frontières de Mayotte, la population comme les autorités s’activent pour lutter contre l’immigration clandestine. Dans la matinée du dimanche 7 août dans le sud de la Grande Terre, gendarmes et policiers effectuaient des contrôles d’identités sur la route en arrêtant les véhicules suspects ou encore les personnes qui ont été pointées du doigt discrètement par les villageois.
Ces contrôles menés par les forces de l’ordre ont pourtant frustré le "collectif citoyen" ayant pris part à la lutte contre l’immigration clandestine. En effet, d’après l’association rapportée par le Journal de Mayotte, "les personnes en situation irrégulière se cachent surtout dans les hauteurs et dans les champs, loin de la route". Par ailleurs, malgré la présence de ce collectif, il n’y a finalement pas eu d’expulsion des étrangers ni de destruction de banga.
Même si les membres des forces de l’ordre comme le collectif citoyen étaient présents sur le terrain pour les mêmes raisons, il semblerait que chacun a mené en solo ses opérations. La gendarmerie de Mayotte a d’ailleurs tenu à souligner qu’elle faisait son travail de contrôle d’identité sans liaison quelconque avec le collectif de citoyens. Toutefois, la version opposée est soutenue par l’association de lutte contre l’immigration clandestine. Les leaders du collectif citoyen ont d’ailleurs soutenu que l’opération se faisait "ensemble, parce qu’ils ne savent pas qui est du village et qui ne l’est pas, alors que nous si."
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