Dans la matinée du dimanche dernier, deux ressortissants français ont été tués sur une plage de l’île malgache de Sainte-Marie. Mais qui étaient ces deux victimes exactement ?
Les enquêtes avancent concernant le double meurtre sur une plage de l’île Sainte-Marie située dans l’océan Indien, à l’Est de Madagascar. Seulement, les informations sur les deux Français restent encore floues après trois jours d’investigations. Mais qui sont ces deux bénévoles ?
Mégalie Céline Hélène Chaigneu était une jeune femme qui avait à peine 23 ans quand la mort l’avait fauchée sur une plage de Madagascar au petit matin du dimanche 21 août dernier. Elle était venue sur le sol malgache dans le cadre d’un stage qu’elle avait obtenu auprès de l’association Cétamada qui oeuvre pour la protection des animaux et des environnements marins, rapporte le site m6info. La jeune écovolontaire était originaire de la région parisienne, plus précisément de Fontenay-aux-Roses.
Romain Rouis Henri Bollon était un homme dynamique, selon ses collègues de l’association Cétamada. L’écovolontaire engagé dans son travail et dans la lutte pour la protection des animaux marins avait 25 ans quand il a perdu la vie dans un contexte qui reste encore flou pour le moment. Le jeune homme avait fait des études portées sur la mer à la faculté des sciences de Marseille - Aix-en-Provence. Il résidait dans cette ville française et il était arrivé à Madagascar il y a tout juste 1 mois de cela et il est originaire de Montpellier selon infos-h24.fr.
La famille de Romain Rouis Henri Bollon a été profondément touchée par ce drame. Une cellule de crise a même été mise en place au SAMU de l’Hérault afin de prendre en charge les parents du jeune homme décédé afin de les aider à surmonter cette tragédie. Les agents de la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) de cette institution hospitalière se sont occupés de la famille de la victime mardi dernier. Pour ses collègues du Cétamada, la perte des deux jeunes personnes est lourde à porter. "Nous sommes attristés et bouleversés par ce qui est survenu. Magali et Romain étaient très actifs. Nous faisons tout ce qui est de notre possible pour aider les gendarmes à faire éclater la vérité. Nous ignorons totalement ce qui a pu se passer. Nous pensons aux familles. Romain avait la sienne et avait ses amis à Montpellier", a affirmé un responsable de cette association.
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