Hier matin, deux jeunes bénévoles français ont été retrouvés morts sur l’île de Sainte-Marie, à Madagascar. La France adresse ses condoléances et exprime toute sa sympathie aux familles des victimes. Une enquête est en cours à Madagascar. 4 personnes auraient été placées en garde à vue.
Une jeune femme de 22 ans et son compagnon de 25 ans ont été tués durant la nuit du samedi 20 au dimanche 21 août l’île de Sainte-Marie à Madagascar.
Retrouvez dans la vidéo ci-jointe le point sur l’enquête ainsi qu’un retour sur différentes agressions qui ont ciblé des touristes à Madagascar.
Leurs corps ont été retrouvés dimanche matin matin à l’aube sur une plage, à 200 mètres de la discothèque où ils auraient été vus pour la dernière fois.
Par voie de communiqué, le ministère des Affaires Etrangères adresse ses condoléances aux familles des victimes. "Nous avons appris avec émotion le crime odieux qui a coûté la vie à deux ressortissants français" a écrit dimanche soir le ministère français des Affaires étrangères.
Selon le communiqué des Affaires Etrangères : les autorités françaises sont en contact avec les familles des victimes et une enquête est en cours à Madagascar.
D’après nos informations, des auditions seraient en cours et quatre personnes auraient été placées en garde à vue.
"Des gendarmes français sont attendus ce lundi en renfort pour assister leurs collègues de la police nationale et de la section criminelle de la gendarmerie malgaches". Le consul de France est également attendu. Pour l’heure, aucune interpellation n’a été effectuée.
Les deux jeunes bénévoles étaient arrivés il y a quelques mois sur l’île de Sainte-Marie pour s’engager au sein de l’association malgache Cétamada qui oeuvre pour la protection des mammifères marins et de l’environnement.
Les deux Français étaient des éco-volontaires, des bénévoles qui travaillaient depuis quelques mois pour l’association malgache Cétamada.
"Les éco-volontaires, au nombre de 26, travaillent pour l’association pendant toute la saison de reproduction des baleines qui s’achève à la fin du mois de septembre".
Le vice-président de l’association Cétamada dénonce un "acte barbare" mais il insiste aussi sur le caractère exceptionnel de l’événement sur cette île paisible. "Je vis à Sainte-Marie depuis plus de trente ans, cette petite boîte de nuit a très bonne réputation. C’est la première fois qu’il y a un acte aussi dramatique, aussi barbare. Il n’y a pas de connotations raciste ou sexuelle. C’est une chose complètement exceptionnelle qui s’est passé et ça c’est important de le dire".
La saison a été abrégée en raison du drame par les responsables de Cétamada et les jeunes volontaires doivent décider ce lundi s’ils restent sur l’île ou la quittent.
Un hommage à leurs deux camarades est organisé par l’association Cétamada ce lundi 22 août.