5 ans après son lancement, l’association Iles Vanille poursuit son action de promotion des îles de l’océan Indien.
Accroître la visibilité de l’océan Indien sur le marché international
Iles Vanille : c’est le nom d’un concept et d’une association qui a vu le jour il y a cinq ans, avec un double objectif. Rendre les îles de l’océan Indien plus visibles sur le marché international du tourisme. Mais aussi développer le partage de touristes entre des îles aux marchés bien différents.
Une stratégie qui, selon les statistiques, porteraient ses fruits. Pour l’Observatoire du tourisme, un quart des touristes passant par La Réunion visiterait une autre île de l’océan Indien.
Pascal Viroleau, directeur des Iles Vanille, est satisfait des chiffres : "Les Iles Vanille fonctionnent bien. Nous avons aujourd’hui des résultats très positifs. À la fois sur les combinés, mais surtout sur le monde de la croisière. C’est d’ailleurs ce domaine qui fait partie des objectifs principaux que nous poursuivons depuis fin 2014. Et, aujourd’hui, quand on regarde les résultats, entre la saison 2014-2015 et la saison 2015-2016 nous sommes passés d’environ 14 000 passagers à près de 30 000".
La Réunion tire-t-elle son épingle du jeu ?
Financé majoritairement par les fonds européens et la Région Réunion, l’association Iles Vanille fait la promotion de toutes les îles de l’océan Indien. Mais, face à Maurice, ou les Seychelles, La Réunion est-elle vraiment gagnante ? Pour de nombreux professionnels, la réponse n’est pas affirmative.
"Les combinés sont vendus par les tours-opérateurs qui eux font plutôt des combinés avec des hôtels étoilés sur l’océan Indien. Mais nous, comme nous ne sommes pas une structure étoilée, et comme d’autres de mes collègues, nous ne profitons pas du tout de ces combinés", déplore Jean-Yves Sculier, président de l’association Défi Réunion, et exploitant d’une résidence hôtelière.
Développer l’activité croisières pour les mois à venir
Qu’elles soient convaincantes ou pas, les Iles Vanille ont un cap à tenir. L’objectif des prochains mois est bien défini : parvenir au développement de l’activité croisières. Une question reste en suspens : que rapport à l’économie locale 30 000 croisièristes qui ne restent que 8 heures sur le sol réunionnais.