Après l’officialisation de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, les demandes de passeports des Anglais auprès de pays européens explosent. L’Irlande et le Portugal sont très prisés par les Britanniques qui veulent rester dans l’UE.
La sortie du Royaume-Uni après la validation du Brexit par les Britanniques secoue l’économie du pays et celle de l’Union européenne. Mais il n’y a pas que l’économie qui a été touchée par le Brexit, le flux migratoire des Anglais est également influencé par cette grosse décision prise par une grande partie de la population outre-Manche. En effet, de nombreux citoyens de la Grande-Bretagne ont demandé à acquérir de passeports irlandais ou portugais. Ils ont comme objectif d’éviter la perte du passeport européen selon le site du journal Le Parisien.
Les Anglais se tournent vers leurs racines afin de faciliter la demande de passeport vers d’autres pays. La loi permettant le retour de juifs est par exemple exploitée par certaines personnes pour pouvoir aller vers les pays membres de l’Union européenne comme le Portugal. Ces derniers temps, les demandes de naturalisation des Britanniques juifs après du Portugal sont devenues très nombreuses. Les Britanniques juifs veulent l’application de la "loi de retour" ou l’"aliyah" votée en mars 2015 par le parlement du Portugal pour bénéficier de la nationalité portugaise.
Pareillement, d’autres Anglais espèrent avoir la nationalité irlandaise de par leur généalogie. La demande de nationalité irlandaise avait connu une hausse impressionnante au lendemain de la validation du Brexit. Cette hausse soudaine avait été remarquée par le gouvernement d’Irlande. C’est pour cette raison que le ministre des Affaires étrangères du pays, Charlie Flanagan, avait proposé aux demandeurs de nationalité de patienter, car les bureaux consulaires étaient sous "forte pression".
À part ces deux pays qui ont été débordés par les demandes de nationalité, les autres nations membres de l’Union européenne ont également été sollicitées par les Britanniques envieux de rester dans cette organisation. C’est le cas en particulier de la France, de l’Allemagne.
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