Le nom de Mohamed Abrini, suspect dans les attentats de Paris et Bruxelles, figurait sur la liste noire des "terroristes internationaux".
Les autorités américaines ont décidé d’imposer des sanctions à l’encontre de Mohamed Abrini, soupçonné d’avoir participé aux attentats de Bruxelles et Paris. Les États-Unis estiment que ce Belgo-Marocain est un "terroriste" étranger de Daesh. D’après la procédure américaine en la matière, il figurait sur une liste noire de "terroristes internationaux". En conséquence, ses éventuels avoirs et intérêts aux États-Unis peuvent être gelés. Par ailleurs, "l’homme au chapeau" sera interdit d’entrer en contact avec les ressortissants américains, est-il indiqué dans le communiqué du département d’État.
Grâce à tout son système juridique et économique de classification et de sanctions contre des individus et des groupes qualifiés de "terroristes", Washington veut leur couper tout accès au système financier américain. Dans la foulée, elle souhaite doper la coopération policière ou juridique entre agences américaines ou avec des gouvernements étrangers. "L’imposition de sanctions par les États-Unis est un puissant instrument contre des terroristes", a souligné le département d’État sur le récit de 20 Minutes. Ce dernier a précisé que Mohamed Abrini est "membre de la cellule basée en Europe du (groupe) État islamique en Irak et au Levant", selon l’une des appellations utilisées par Washington pour désigner l’organisation djihadiste.
Pour rappel des faits, Mohamed Abrini était identifié sur la vidéo surveillance quelques minutes avant la double explosion à l’aéroport de Bruxelles le 22 mars dernier. Il est enfermé dans une prison en Belgique depuis son arrestation au début du mois d’avril. Le terroriste dit "l’homme au chapeau" est aujourd’hui visé par un mandat d’arrêt européen émis par des juges d’instruction français. Il est suspecté d’avoir joué un rôle logistique dans les attentats du 13 novembre à Paris.