L’attaque au gaz a eu lieu ce mercredi 10 août et aurait fait quatre morts et 55 blessés, selon le directeur d’un établissement hospitalier à Alep.
Dans un quartier de la ville assiégée d’Alep en Syrie, les victimes humaines continuent de croître. Lors d’une attaque au gaz – du chlore, selon l’estimation du groupe de protection civile syrienne - au moins quatre personnes ont trouvé la mort tandis que 55 autres ont été blessées. Selon Hamza Khatib, qui dirige l’hôpital Al Qouds à Alep, les victimes ont succombé par intoxication au gaz. Parmi les blessés, sept recevaient toujours les soins hospitaliers.
Le gaz avait été lancé en même temps que des bombes-barils, selon les informations apportées par un groupe de protection civile. Pour l’heure, la nature du gaz n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante. Le responsable de l’établissement hospitalier a, quant à lui, déclaré qu’il gardait des bouts de vêtements des patients ainsi que des fragments des bombes-barils en vue d’une future analyse.
Il y a de cela neuf jours, la Protection civile syrienne avait déclaré qu’un hélicoptère avait largué des bonbonnes de gaz toxique au-dessus de la ville de Sarakeb, dans le nord-ouest de la Syrie. Les pays occidentaux avaient alors pointé du doigt la responsabilité du gouvernement syrien. Ce dernier a cependant nié toute implication dans ces attaques de gaz.
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