Une étude publiée aujourd’hui révèle que le vol MH370 de Malaysia Airlines a piqué du nez à une vitesse vertigineuse. Elle tend à conforter l’hypothèse selon laquelle l’appareil s’est abîmé dans l’océan Indien où les recherches sont actuellement menées.
Le vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines a disparu il y a plus de deux ans, rappelle Le Figaro qui relaye une étude sur l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation civile publiée aujourd’hui. Le Boeing 777 avait à son bord 239 passagers. Peu après avoir décollé de Kuala Lumpur, en Malaisie, en direction de Pékin, en Chine, il se serait abîmé dans l’océan Indien.
Des opérations de recherches dirigées par l’Australie se concentrent sur une vaste zone de 120 000 kilomètres carrés. Elles n’ont pour l’instant rien donné, et certains experts que estiment l’avion pourrait avoir plané bien au-delà de la zone de recherche avec quelqu’un à ses commandes. Cette zone avait été déterminée en partant de l’hypothèse que le vol MH370 n’avait au final plus personne à ses commandes et qu’il était en panne sèche.
Mais des études plus poussées du constructeur Boeing et de nouvelles données du département américain de la Défense laissent penser que le vol MH370 a plongé dans l’océan à une vitesse très élevée, indépendamment du fait qu’un ou des pilotes étaient aux commandes. Quand les réserves de carburants étaient épuisées, il a ralenti avant de plonger de 35 000 pieds (10 600 mètres) à une vitesse de 12 000 à 20 000 pieds par minute, estiment les auteurs de l’étude.