Ces cinquante républicains ont travaillé avec les précédents présidents des États-Unis. Pour autant, ces experts de la sécurité nationale n’appellent pas à voter pour la candidate démocrate Hillary Clinton.
Leur déclaration devra mettre le candidat républicain dans l’embarras. Dans une lettre cinglante, cinquante républicains ayant travaillé à la Maison-Blanche, au département d’État ou au département de la Défense pour des présidents républicains ont dénoncé lundi l’ignorance et l’incompétence de Donald Trump. Ils estiment que l’homme d’affaires serait "le président le plus dangereux de l’histoire américaine". Les signataires de cette missive publiée par le New York Times soulignent clairement qu’"aucun de nous ne votera pour Donald Trump".
Le candidat républicain est critiqué par ses experts pour son manque de compétences et pour l’instabilité de son caractère. "M. Trump n’a pas la personnalité, les valeurs ou l’expérience pour être président", ont-ils affirmé sur le récit d’Europe1. Selon eux, il affaiblirait l’autorité morale des États-Unis. D’autant plus que Donald Trump ne s’y connaît en rien dans le domaine des affaires internationales et "il n’a manifesté aucun désir de s’informer", déplorent ces républicains. Les critiquent pleuvent aussi sur son manque de discipline et de maîtrise de soi. Les experts républicains ont repris les remarques d’Hillary Clinton et soulignent que milliardaire est "incapable de tolérer les critiques personnelles". "Ces particularités sont dangereuses chez un individu qui voudrait devenir président et commandant en chef, ayant la responsabilité de l’arsenal nucléaire américain", ont-ils écrit.
L’intéressé n’est pas resté sans réagir. Dans un communiqué, Donald Trump décrit ces experts comme "rien de mieux que l’élite washingtonienne qui a échoué et cherche à s’accrocher à ses pouvoirs". Le candidat républicain à la Maison-Blanche les accuse d’être à l’origine des décisions désastreuses d’envahir l’Irak. Ils auraient en outre permis à des Américains de mourir à Benghazi. Mais pire encore, l’homme d’affaires les désigne d’être ceux qui ont favorisé l’ascension de l’EI (l’organisation État islamique).
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