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Les cinq corps de soldats maliens portés disparus depuis une attaque survenue au début de la semaine dans le centre du pays ont été retrouvés, d’après une annonce de l’armée. L’assaut est attribué au groupe djihadiste malien Ansar Dine.
L’attaque eut lieu lundi dernier dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, rappelle Le Figaro. L’armée malienne a annoncé mercredi avoir retrouvé le corps de cinq soldats portés disparus depuis cette attaque. Quatre corps ont été retrouvés hier et un cinquième ce matin dans le secteur de Ténenkou, a affirmé un responsable du service de communication de l’armée. "À ce stade, on ne peut pas préciser la cause de la mort. Nos services examinent encore les dépouilles", a-t-il ajouté. La localité de Ténenkou se trouve à environ 90 km à l’ouest de Mopti, chef-lieu de région.
La nuit dernière, un autre responsable de l’armée malienne avait affirmé que les corps de quatre soldats ont été rejetés par le fleuve Niger. Une enquête a été ouverte pour déterminer s’ils ont été tués et jetés dans le fleuve ou s’ils sont morts par noyade. Ces cinq soldats étaient portés disparus depuis l’attaque de lundi, qui avait été précédée d’une embuscade survenue la veille contre un convoi de ravitaillement.
Ces assauts ont été attribués au groupe djihadiste malien Ansar Dine qui a revendiqué une précédente attaque meurtrière contre l’armée à Nampala, toujours dans la région de Mopti, le 19 juillet. Selon le bilan officiel, 17 militaires ont été tués, 37 blessés et six sont portés disparus depuis. Le 3 août, le groupe djihadiste a fait diffuser par une agence privée mauritanienne une vidéo montrant cinq hommes en uniformes militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet.
Ansar Dine fait partie des groupes armés djihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars 2012 à janvier 2013, après la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Les djihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
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