"Encore un soir" de Céline Dion est dans les bacs depuis le 26 août. La star québécoise remonte la pente après le décès de son mari René Angelil.
"Encore un soir", le nouvel album de Céline Dion, sorti le 26 août dernier, est l’évènement musical de la rentrée. Sept mois après le décès de son mari René Angelil, la star canadienne est attendue au tournant. Il s’agit d’un album plutôt optimiste, contrairement à ce qu’on attendait. Le signe éponyme est composé par Jean-Jacques Goldman.
Dans "Encore un soir", Céline Dion donne l’image d’une femme apaisée et pas du tout larmoyante après les drames qu’elle vient de vivre. Elle semble résolument tournée vers l’avenir. "Ça a été difficile au début pour moi d’aller en studio et d’effleurer des passages un peu sensibles, mais ce n’est pas un album triste", explique-t-elle.
"Encore un soir" s’ouvre sur "Plus qu’ailleurs", une chanson signée Francis Cabrel et Serge Lama. Il s’agit d’un véritable hymne à l’amour qui n’est pas sans évoquer le couple que formaient Céline Dion et René Angelil. "Si c’était à refaire" fait également référence au mari de la chanteuse. Il y a également "A la plus haute branche", une balade qui traite du suicide et évoque le défunt avec des mots qui peuvent se rapporter à tout proche disparu.
Dans "Le bonheur en face", de Florent Mothe, Céline Dion respire l’optimisme tandis que "Toutes ces choses" parle de ces petits riens qui font les joies de la vie de tous les jours. De son côté, "Les yeux au ciel", l’un des deux morceaux signés Grand Corps Malade, dépeint une mère qui a peur de perdre le contact avec son fils René-Charles en le voyant grandir.
Dans "Encore un soir", Céline Dion interprète une version époustouflante d’ "Ordinaire", un titre de Robert Charlebois. Les paroles semblent adaptées pour elle : "Si je peux vous faire un aveu, c’est quand je chante que je me sens l’mieux, mais ce métier-là, c’est dangereux, plus on en donne, plus le monde en veut", chante-t-elle.
L’édition de luxe d’"Encore un soir" contient trois titres bonus : "A vous", de Zaho, l’une des chansons les plus rythmées, où elle remercie son public, "Ma Force", sur le pouvoir de se relever face à l’adversité et une reprise de "Trois heures vingt", la chanson qui avait ouvert les funérailles de René Angélil.