Le Conseil des ministres a autorisé l’expérimentation des véhicules sans conducteur sur les routes françaises.
Les voitures autonomes pourront-elles rouler prochainement en France ? Cela pourrait être fort possible après cette expérimentation qui va se tenir sur les routes françaises. Le Conseil des ministres vient d’autoriser la circulation de ces véhicules sur la voie publique, cette semaine. D’après le compte-rendu des ministres, ces véhicules à délégation partielle ou totale de conduite, "sont une étape incontournable vers une mobilité apaisée, une régulation et une sécurisation des trafics, et des transports plus efficaces et plus respectueux de l’environnement". Toujours d’après les parlementaires, ces voitures autonomes constituent "l’avenir de l’industrie automobile".
L’autorisation de circulation des voitures autonomes a été délivrée par le Conseil des ministres dans le but de construire un cadre règlementaire solide en la matière. Bien entendu, cette règlementation sera ratifiée par un décret officiel. L’objectif du gouvernement est donc de faire en sorte que "la France soit reconnue comme une terre d’expérimentation du véhicule autonome, un centre d’excellence de l’intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain", comme rapporté par France TV info.
Dans un souci de prudence, le Conseil des ministres évoque également des questions de sécurité. D’après l’instance, la voiture autonome "devrait avoir des capacités de réaction et d’adaptation supérieures à celles d’un conducteur humain et ainsi commettre moins d’erreurs que ce dernier sujet à la fatigue, l’alcool, la distraction ou l’inexpérience". Ce dernier point fait cependant tiquer sachant que des cas d’accidents avaient été recensés aux États-Unis lors de l’expérimentation des véhicules autonomes Tesla. Le système d’aide à la conduite automatique était enclenché lors d’une collision mortelle entre une Tesla Model S et un camion, le 7 mai dernier, en Floride. Dans sa défense, le constructeur américain s’était défendu en déclarant que c’était le tout premier accident mortel du modèle Tesla depuis ses 209 millions de kilomètres parcourus.
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