Comme le révèle la préfecture de La Réunion, une importante campagne de consultation participative est lancée pour "permettre à tous les concitoyens des outre-mer de contribuer au projet de loi Égalité réelle qui sera présenté devant le parlement d’ici la fin de l’année".
Par voie de communiqué, la préfecture de La Réunion souligne que "le projet de loi sur l’Égalité réelle Outre-mer a pour objectif de réduire les écarts entre les populations des Outre-mer et celles de l’Hexagone".
Ce texte, qui complétera les initiatives prises par le Gouvernement depuis le début du quinquennat a pour objectif de faire en sorte que "les ultramarins puissent mobiliser leurs droits dans les mêmes conditions que celles des Français de l’Hexagone".
Pour que cette ambition soit partagée et co-construite avec les citoyens concernés, une campagne de consultation participative est ouverte jusqu’au 9 septembre 2016 sur la plateforme suivante : https://egalite-reelle-outre-mer.fr
"Elle permettra à chacun de proposer sa définition de l’égalité réelle et d’avancer des propositions qui permettront d’enrichir le texte de loi. C’est la première fois que l’ensemble des concitoyens ultramarins sont consultés au même moment, sur un même sujet autre que celui d’une élection".
Pour plus de précision : divers thématiques sont proposées sur lesquelles les Réunionnais sont invités à faire connaître leurs avis et propositions. La préfecture de La Réunion ajoute que les élus, parlementaires, associations, syndicats, acteurs économiques, étudiants, retraités, acteurs privés et publics, sont invités à contribuer à cette démarche.
- Définition de l’Égalité réelle Outre-mer.
- Indicateurs et actions en faveur de l’Égalité réelle Outre-mer.
- Égalité réelle & moi.
- Égalité réelle en actions.
"Cette consultation expérimentale est une façon de traduire en action les ambitions du Gouvernement en matière d’Égalité Réelle. Les 2,7 millions de citoyens ultramarins pourront très concrètement participer à la construction d’un avenir commun et viendront utilement enrichir le travail parlementaire".