La rentrée, c’est aussi la sécurité dans un contexte post attentat. Encadré par les représentants de la police et de la gendarmerie, le recteur Vêlayoudom Marimoutou a présenté ce matin le plan du ministère. Parmi les mesures évoquées : la présence renforcée des forces de l’ordre aux abords des établissements et l’organisation de plusieurs exercices dans l’année.
Annoncé par le gouvernent, c’est désormais officiel : la rentrée 2016 est placée sous le signe de la sécurité.
Des formations pour tous les élèves de troisième aux gestes de premiers secours. Plus d’exercices d’évacuation, plus de forces de l’ordre autour des établissements.
L’école s’adapte avec ses moyens au contexte de hausse de la menace terroriste, comme l’indique Vêlayoudom Marimoutou, recteur d’Académie.
"L’école doit être un sanctuaire. Mais le monde est ce qu’il est aujourd’hui. On doit éduquer l’ensemble des élèves à un certain nombre de dispositifs et de réflexes que nous mettons en place. Cela fait partie de notre responsabilité de garantir leur sécurité".
Construite sur la formation et l’information, la stratégie des autorités publiques doit permettre de se préparer au pire, tout en évitant de créer une anxiété supplémentaire chez les enfants.
"Pour faire en sorte que les élèves, mais aussi les parents d’élèves soient mieux formés ou informés. Et qu’il y ait prise en compte de ce risque potentiel", expose Maurice Barate, secrétaire général de la préfecture.
Au-delà des personnels enseignants et des élèves, l’attention pour mieux agir et réagir se porte sur tous les acteurs de l’école. Il est par exemple demandé aux parents de ne pas rester trop longtemps devant les établissements au début ou à la fin de la classe.
"Les attroupements, fussent-ils les plus sympathiques qui soient doivent être évités, pour qu’eux-mêmes apportent quelque chose dans le registre de la sécurité", poursuit Jean-François Lebon, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP).
Le colonel Luc Auffret, commandant de la gendarmerie, de compléter : "L’objectif est de rassurer la population, notamment ceux qui fréquentent les écoles. De faire en sorte que cette rentrée se passe pour le mieux".