La préfecture de La Réunion appelle les voyageurs venant de Maurice et de Rodrigues à observer des mesures de précautions.
Voici l’appel de la Préfecture de La Réunion à respecter les mesures préventives :
Des foyers de fièvre aphteuse ont été détectés récemment sur les îles de Rodrigues et de Maurice. Cette maladie virale ne présente pas de risque pour l’homme mais est extrêmement contagieuse pour les animaux d’élevage. Les espèces concernées sont les bovins, les ovins, les caprins, les cerfs et les porcs. Cette maladie peut être transmise par les animaux vivants, les denrées animales ou d’origine animale ainsi que par tout matériel contaminé (ex : bottes, chaussures, matériels divers…).
L’introduction de cette maladie à l’île de La Réunion menacerait la pérennité des filières d’élevage et entraînerait de graves conséquences, tant économiques que sanitaires.
Aussi, il est rappelé :
- l’importance, dans les pays touchés par cette maladie, de veiller à une désinfection appropriée des vêtements, chaussures et matériel, notamment suite à une visite d’élevage ou dans le cas de souillures par de la terre ;
- l’interdiction d’importation, dans les bagages des passagers aériens, maritimes et de plaisance aérienne ou maritime de toute denrée animale ou d’origine animale issue de pays tiers à l’Union Européenne (hors produits de la pêche) ;
- l’introduction des animaux vivants en provenance de ces zones est soumis, à l’instar de tout animal provenant d’un pays tiers à l’Union Européenne, à un contrôle vétérinaire strict et préalable à l’entrée sur le territoire. Tout animal transporté lors d’un voyage en provenance d’un pays tiers à l’Union Européenne doit être déclaré au service douanier à l’arrivée à La Réunion et être muni des autorisations et certificats sanitaires requis par la réglementation en vigueur.
Dans le cadre des contrôles régulièrement effectués aux frontières et de manière conjointe par les services douaniers et les agents de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, les contrevenants s’exposent à la confiscation de la marchandise prohibée et à des poursuites pénales punissables de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Ces peines peuvent être portées à 10 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende en cas de propagation volontaire de cette maladie.