Jusqu’en décembre, l’usine du gol de Saint-Louis ouvre ses portes, pendant la campagne sucrière. Au programme, 1h30 de visite et de découverte de la production du sucre et des procédés de recyclage des déchets de la canne.
De la réception de la canne au broyage, en passant par l’extraction du jus, les visiteurs ne sont pas en manque d’informations.
En file indienne, sur les petites passerelles de l’usine du Gol, ils se laissent guider. Jismy découvre pour la première fois l’intérieur d’une usine sucrière. "Là mi trouve que ce que bana i fé ici lé super !" Avant, quand mi té petit, mi té cherche la canne pour manger à l’usine de Quartier Français. Mais là, découvrir l’usine de l’intérieur, lé super !"
Au-delà de la fabrication du sucre, toutes les autres facettes de la canne sont expliquées. De quoi ravir les visiteurs, qui trouvent tout ce qu’ils apprennent intéressant.
"Il y a toute une économie derrière la canne"
"C’est de voir la récupération de tous les déchets de la canne, ce qu’on en fait au niveau de l’île : la bagasse pour l’électricité, de l’engrais pour les agriculteurs".
"Souvent les gens posent pas mal de questions sur toute la filière car ils se rendent compte derrière qu’il y a plein de choses derrière, il y a toute une économie. Le développement durable avec la bagasse pour fabriquer de l’énergie, les écumes pour fertiliser les sols, la mélasse pour l’alimentation animale et le rhum" expose Camille Vandaele, chargée de communication et du tourisme industriel.
Les visiteurs ne doivent pas non plus être fâchés avec le sucre. Tout au long du parcours, il est proposé à la dégustation tout au long du parcours. Ce sirop la cuite, tout droit sortie de l’usine en fonctionnement est apprécié.
"C’est fort en sucre, c’est très liquide et délicieux !"
La visite de l’usine se termine par un passage à la boutique, où une dégustation de rhum (à consommer avec modération) est proposée aux plus grands.
Les visites sont possibles du mardi au samedi tout au long de la journée, sur réservation. Les enfants doivent être âgés d’au moins 7 ans, pour des raisons de sécurité.