Les gardes à vue des trois suspects principaux du meurtre de Paulette Telmar, gramoune de 80 ans, frappée à mort dans son lit se sont achevées ce mercredi matin. Les trois personnes ont été laissées libres.
L’enquête avance suite à la découverte du corps sans vie de Paulette Telmar, 80 ans, retrouvée dans lit, le visage tuméfiée. Trois de ses voisins ont été interpellés lundi : il s’agit des propriétaires de la maison que louait la gramoune. Aujourd’hui, au terme des gardes à vue, ils ont été laissés libre.
Les personnes interpellées puis relâchées aujourd’hui sont tous des membres de la même famille. Le père et la mère sont âgés d’environ soixante-dix ans. L’un d’entre eux a même été hospitalisé pendant une partie de sa garde à vue. Leur fils a lui aussi interpellé.
Âgé d’une quarantaine d’années a lui été entendu plus tard durant sa garde à vue. Ivre, il avait été placé en cellule de dégrisement.
Les suspects ont toujours nié tout au long de leurs auditions.
Rouée de coups, elle s’étouffe
Paulette, la gramoune de 80 ans, retrouvée morte dans son lit samedi matin dans la ZUP 1 du Port, a été mortellement agressée. L’autopsie confirme qu’elle est décédée suite à une série de coups violents portés au visage par un objet contondant.
L’examen du corps a été réalisée ce lundi matin. L’autopsie révèle que la gramoune a été tuée dans la nuit de vendredi à samedi entre 2 et 6 heures du matin.
C’est un objet contondant qui a été utilisé pour lui asséner des coups d’une grande violence. Seul son visage a été ciblé : elle a en perdu plusieurs dents.