Depuis ce lundi c’est officiel : La Réunion compte une antenne du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale. Il vient remplacer le Groupe de peloton d’intervention.
C’est désormais officiel, La Réunion dispose depuis aujourd’hui de son antenne du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Il remplace le Groupe de peloton d’intervention (GPI).
Un changement voulu par Bernard Cazeneuve. Dans son plan antiterrorisme il y a quatre mois, le ministre annonçait la création de six antennes GIGN, et 7 pour les Outre-mers.
"Des gens hautement qualifiés capables de répondre à des situations tendues"
Un solution saluée par le commandant GIGN de La Réunion. "Nos autorités et nos décideurs savent, et ont cette confirmation, que les gens qui composent l’antenne GIGN, sont des gens hautement qualifiés. Et qui sont capables de répondre à des situations qui peuvent être très tendues, des situations de crise comme on a pu le voir en Métropole."
Dans la pratique, rien ne change concrètement, les effectifs restent les mêmes, soit une quarantaine d’hommes. Tous entraînés à la maison-mère du GIGN près de Versailles.
Ces gendarmes d’élite sont régulièrement contrôlés à La Réunion par des officiers de l’Hexagone pour vérifier leurs compétences. Avec le Groupe d’intervention de la Police nationale (GIPN), le GIGN est l’autre unité à intervenir le plus rapidement en cas d’attaque terroriste sur l’île.
"Le GPI n’était pas forcément reconnu, alors que le GIGN tout le monde connaît"
Cette nouvelle appellation a aussi comme objectif de rassurer la population, comme l’explique le commandant GIGN. "Le GPI n’était pas forcément reconnu et ça ne parlait pas forcément aux gens. Alors que le GIGN, tout le monde connaît".
Les nouveaux uniformes devraient arriver dans quelques semaines. À Mayotte, une unité GIGN est en train d’être créée. Son commandant et ses premiers hommes viennent de s’installer sur le département.