Le maire de Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel, évoque l’affaire d’achats de voix dont il est accusé et dont le délibéré est prévu le 30 août ainsi que d’autres sujets d’actualité comme la rentrée scolaire et le Burkini.
Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne est l’invité du Journal Télévisé, il s’exprime sur les différents sujets d’actualité.
"J’y crois. On a une équipe avec Daniel Narcisse qui devrait entrer dans l’histoire à nouveau ! Surtout que c’est lui qui a fait qu’on soit en finale aujourd’hui."
"Je crois que cette réforme scolaire a été faite à la va-vite. Les parents ont décidé et à Sainte-Suzanne, plus de 90% ont demandé à ce que l’école soit mis les mercredi. On a eu des difficulté à avoir une rentrée scolaire correcte. On a demandé au personnel à être polyvalent."
"Il y a aussi les professeurs en bagarre contre leur nomination en métropole alors qu’il y a des postes à La Réunion qu’ils peuvent occuper à La Réunion. Nous demandons un moratoire sur une quinzaine d’années pour que les professeurs qui ont les compétences puissent exercer leur métier à La Réunion s’ils le souhaitent."
"Nous avons notre police municipale et notre service de prévention et de citoyenneté. Nous savons que pour permettre que nous ne pouvons pas mettre un policier devant chaque école. La solution est que les administrés soient responsables. On est loin de ce qu’il se passe en métropole aujourd’hui."
"Je crois que c’est un faux-débat. C’est un débat de diversion. Laissons les gens porter la tenue qu’ils souhaitent pour aller sur la plage."
"Nous allons réunir notre service scolaire pour prendre une décision. J’ai demandé à mon cabinet de voir avec l’Association des maires de La Réunion pour avoir une position commune. Allons-nous tous avoir les lunettes de protection ? Parce que c’est dangereux."
"Je voudrais rappeler qu’il y a eu un magistrat qui a dit qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre. J’attends le verdict."
"Je pense que le Parti communiste réunionnais, beaucoup ont dit qu’il était mort dans les années 70. Aujourd’hui, il existe et il existera toujours parce que nous défendons une voix réunionnaise et un projet réunionnais. Nous sommes le seul parti qui a toujours défendu de la voix réunionnaise comme dans la loi de l’Égalité réelle qui va être examinée."