Le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, explique que les usagers de la mer doivent respecter les interdictions car "aucun lieu" et "aucune horaire" existe à La Réunion où il n’y a pas de risque.
Le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, s’exprime suite à l’attaque de requin qui s’est produite ce samedi à Boucan Canot.
"Ce dispositif post-attaque a été utilisé depuis plusieurs années. Il continue à être utilisé, il prévoit pendant 72 heures de mettre en place des dispositifs de capture autour du lieu où se sont produits l’attaque. L’objectif est de capturer le squale à l’origine de l’attaque."
"La prévention est importante, le point de départ de tout le dispositif est l’interdiction de baignade ou d’activité nautiques en dehors du lagon ou des zones protégées (Zones expérimentales opérationnelles à Boucan Canot et aux Roches Noires). Il faut que le dispositif soit en plus ce qui n’était pas le cas samedi. Cette interdiction est indispensable pour protéger les baigneurs et les usagers."
"Les règles doivent être connues et respectées pour que tous les citoyens soient au courant. Cela suppose aussi que les représentants de la force publique puissent faire respecter ces règles, c’est le cas de la police municipale et la gendarmerie."
"Régulièrement, des patrouilles sont organisées par la gendarmerie pour faire beaucoup de prévention. Il faut comprendre que la sanction est une contravention de première classe : 38 euros. Les forces de l’ordre n’ont pas la possibilité d’utiliser de moyens de coercition ou de saisir la planche."
"Le risque est aussi de faire penser aux autres personnes qu’ils peuvent aller. Alors qu’il n’y a pas de lieu épargné, ou d’horaire où il n’y aurait pas de risque. On voit bien que c’est à tout moment de la journée et de l’année que le risque existe."
"Réfléchissons à de nouveaux moyens : le jet-ski est une piste étudiée à La Réunion et au niveau national mais cela représente des risques pour ceux qui interviennent."
"Les maîtres-nageurs sauveteurs n’ont pas le métier de verbaliser, mais ils avaient passer l’après-midi à prévenir les surfeurs. Aujourd’hui, ce sont les gendarmes et les policiers qui sont compétents pour ces procédures."