Durant la nuit du vendredi 15 au samedi 16 juillet, deux gendarmes ont été hospitalisés après avoir été pris à partie par des jeunes lors d’un contrôle routier à Sainte-Marie. Les 2 jeunes soupçonnés d’avoir participé au caillassage devaient être jugés vendredi 22 juillet en comparution immédiate. Leur procès a été renvoyé et s’est déroulé ce vendredi. Les deux hommes ont été condamnés à des peines de prison ferme.
Les deux jeunes soupçonnés d’avoir participé au caillassage de gendarmesle 16 juillet à Sainte-Marie devaient être jugés vendredi 22 juillet en comparution immédiate. Leur procès a été renvoyé, mais ils ont tous les deux été placés en détention provisoire, dans l’attente d’une nouvelle audience, fixée ce vendredi 19 août.
Pour avoir pris part au caillassage de militaires lors d’un banal contrôle routier, durant la nuit du 15 au 16 juillet, dans le quartier du Verger à Sainte-Marie : les deux jeunes - qui ont reconnu les faits - ont été jugés aujourd’hui.
Après avoir été présentés au procureur de la République le 22 juillet dernier, ils devaient être jugés en comparution immédiate. Mais, leur procès a été renvoyé pour préparer leur défense.
Les deux jeunes de 19 ans 29 ans ont été placés en détention provisoire et ils dorment donc derrière les barreaux de la prison de Domenjod depuis près d’un mois.
Les deux jeunes hommes sont maintenant fixés sur leur sort. Reconnus coupables, ils ont été condamnés à des peines de prison. Le premier écope d’une peine de 4 ans de prison dont un an avec sursis (3 ans ferme) et le second a été condamné à 9 mois de prison ferme.
Rappel des faits : dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 juillet, un contrôle routier tourne mal à Sainte-Marie. Alors que les gendarmes arrêtent un scooter pour procéder à des vérifications, ils sont pris à partie par un groupe de jeunes selon nos informations.
Durant l’altercation, un gendarme reçoit d’abord un projectile à la tête. Un autre est roué de coups par une dizaine de jeunes. Le caillassage des militaires continue. D’après nos informations, un troisième gendarme aurait alors sorti son arme pour tirer en l’air et pousser les assaillants à se disperser.
Dans le quartier du Verger, plusieurs habitants ont tenu à apporter leur version des faits. Ils assurent avoir été présents ce soir-là. L’un d’entre eux explique qu’au début du contrôle routier, l’un des jeunes se serait rapproché des gendarmes et leur aurait déclaré que le propriétaire du deux-roues n’était pas présent mais se rendait sur place. Une altercation aurait alors éclaté entre le jeune et un gendarme.
C’est ensuite que les faits de violences ont été commis. Une habitante du Verger, présente le jour de l’altercation, assure que des bombes lacrymogènes avaient aussi été tirés.
Suite à ces violences, deux militaires avaient été hospitalisés : l’un avec le nez cassé, l’autre souffrait d’un traumatisme crânien.