La messe en plein air dans le cadre de l’Assomption s’est déroulée ce lundi sous la haute surveillance des forces de l’ordre. Un dispositif qui est devenu obligatoire après l’assassinat du prêtre Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray.
Menace terroriste oblige, les milliers de personnes réunies à Lourdes ce lundi pour célébrer la messe de l’Assomption étaient hautement surveillées par les forces de l’ordre. Près de trois semaines après l’assassinat du prêtre Jacques Hamel dans l’Eglise de Saint-Etienne-du-Rouvray, la célébration de la montée au ciel de la mère du Christ à Lourdes était placée sous très haute sécurité. Au total, près de 500 membres des forces de sécurité ont été mobilisés pour ce pèlerinage, dont 300 renforts.
Ce dispositif de sécurité pourrait coûter entre 200 000 et 300 000 euros à la municipalité. "Le blocage de la ville a un coût. Le personnel a été mis à disposition pour bloquer la ville", a confié à BFMTV Patrick Subercazes. Par ailleurs, une trentaine de personnels communaux ont été engagés en plus des effectifs de police municipale. Le manque à gagner pour la municipalité pourrait s’élever à 100 000 euros.
La messe de ce 15 août sur le thème de la "miséricorde" a été présidée par le cardinal et archevêque de Lyon Philippe Barbarin, une des personnalités les plus influentes de l’Eglise de France. Les fidèles catholiques ont été appelés à "prier pour la France" face aux "épreuves" qu’elle "traverse". Les dirigeants de l’église catholique ont également invité les croyants à se "recueillir dans une église" et à "allumer une bougie" en hommage au prêtre Jacques Hamel lors d’un attentat revendiqué par l’organisation terroriste Daesh.