Cette garde nationale récemment officialisée par le chef de l’État François Hollande atteindra 84 000 personnes dont 40 000 pour la Défense et 44 000 pour le ministère de l’Intérieur.
Après l’attentat de Nice au cours duquel 84 personnes ont été tuées, le président de la République a déclaré vouloir bâtir une garde nationale. Celle-ci se chargera, à partir des réserves opérationnelles existantes, d’appuyer les forces de l’ordre face à la menace terroriste permanente. Après l’officialisation annoncée par François Hollande, le gouvernement français envisage de porter les effectifs de la garde nationale à 84 000 personnes d l’I’ici 2019, a indiqué le ministre dentérieur Bernard Cazeneuve ce mercredi.
Dans les détails, cette hausse du dispositif sera "précise et cadencée" avec 40 000 personnes pour la Défense et 44 000 pour le ministère de l’Intérieur, a souligné Bernard Cazeneuve à l’issue du Conseil des ministres. En effet, cette mesure a été prise pour que la garde nationale puisse "prendre le relais des militaires de Sentinelle qui ne peuvent pas être mobilisés en permanence", a précisé le ministre de l’Intérieur sur le récit du Figaro. Il est à noter que près de 10 000 hommes participent aujourd’hui à l’opération Sentinelle qui a pour but la sécurisation des lieux du culte et bâtiments publics. Depuis l’attentat de Nice, de nombreuses festivités ont dû être annulées en Ile-de-France et dans plusieurs villes de province.
Dans le cadre de plusieurs festivités prévues en été, Bernard Cazeneuve a annoncé le déploiement de 4000 gendarmes supplémentaires et 4700 policiers réservistes en août pour sécuriser la plupart des manifestations. "Une instruction extrêmement rigoureuse a été envoyée par mes soins aux préfets définissant les conditions de discussion avec les communes pour assurer le bon déroulement des manifestations avec un haut niveau de sécurité", a-t-il expliqué. "Lorsque les conditions ne sont pas réunies pour assurer une sécurité maximale, les collectivités locales (...) peuvent ponctuellement prendre la décision de procéder à l’annulation des manifestations", a-t-il poursuivi.