Le porte-parole du gouvernement a spécifié qu’un financement public du culte musulman n’était pas envisageable actuellement pour le gouvernement français.
Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement a réagi à l’hypothèse de financement public de l’islam émis par le Premier ministre Manuel Valls. D’après lui, il n’est pas question de revenir sur la loi de 1905 qui interdit à l’État et aux collectivités locales de subventionner des activités cultuelles. "On ne revient pas sur la loi de 1905, ça doit être compatible avec la loi de 1905", a fait valoir Stéphane Le Foll devant la presse à l’issue du conseil des ministres.
Pour rappel, mardi 2 août, le Premier ministre Manuel Valls avait mentionné la possibilité d’une "forme de financement public" du culte musulman. Cette déclaration qu’il a faite sur Libération entre dans le cadre de l’aide que le gouvernement veut apporter pour l’islam en France. Par cette aide financière qu’il comptait apporter au culte musulman, Manuel Valls voulait ainsi "trouver un biais, législatif ou réglementaire, pour interdire pendant un délai défini, une dizaine d’années peut-être, le financement des mosquées par des pays étrangers".
Il semblerait pourtant que l’affaire soit mal partie sachant que la droite traite le Premier ministre d’hypocrite envers les musulmans tandis que la gauche ne tolère pas cette mesure. Le Premier ministre semble toutefois décider à appliquer jusqu’au bout cette idée de financement de l’islam. "Toucher à la loi de 1905 ouvrirait un débat très périlleux, mais nous devons passer en revue toutes les solutions", estime Manuel Valls.
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