Une jeune femme radicalisée de 18 ans a été arrêtée à Clermont-Ferrand. Elle a été placée en garde à vue et fait désormais l’objet d’une enquête pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Les services antiterroristes ont repéré ses "messages inquiétants" sur Telegram.
Une jeune femme "radicalisée" de 18 ans a été interpellée mercredi à Clermont-Ferrand par les services antiterroristes, a fait savoir vendredi une source judiciaire. Elle a été "repérée par la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure, NDLR) dans le cadre de la surveillance des chaînes de Telegram", a précisé cette source confirmant une information du quotidien régional La Montagne. Le journal précise que la suspecte est "originaire d’un autre département et se serait installée dans la capitale auvergnate il y a quelques mois".
La section antiterroriste du parquet de Paris avait déclenché dans la foulée une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle". La jeune femme a été transférée au siège de la DGSI à Levallois-Perret pour y poursuivre sa garde à vue, probablement jusqu’à dimanche. Dans une récente affaire, un juge d’instruction antiterroriste a mis en examen lundi et placé en détention provisoire une mineure de 16 ans repérée sur Telegram. La jeune fille y avait exprimé son intention de commettre un attentat en France et "relayé de nombreux messages de propagande du groupe Etat islamique", selon une source proche de l’enquête. Les tueurs djihadistes du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray, égorgé en pleine messe le 26 juillet, avaient fait connaissance via Telegram quelques jours avant leur passage à l’acte.
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