Depuis le début de l’été, Charlie Hebdo est la cible de menaces de mort qui l’ont incité à porter plainte. La brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne procède à une enquête.
Depuis le début de l’été, l’hebdomadaire satirique a reçu au total une soixantaine de messages glaçants, d’insultes et de propos antisémites sur sa page publique Facebook. Pas plus tard que jeudi après-midi, des mots disant "Vous allez mourir !" ont poussé les dirigeants de Charlie Hebdo à déposer plainte contre X. Les menaces ont débuté après la une du 14 juillet qui affichait le footballeur Antoine Griezmann caricaturé en vibromasseur, accompagné de cette légende : "Faites-nous vibrer !". Une enquête a été ouverte depuis et c’est la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne qui s’en occupe.
Cette série de menaces fait suite à celles qui ont visé Charlie Hebdo à la fin du mois de juin. Le numéro de mercredi dernier a empiré les choses et une nouvelle salve d’insultes et de menaces s’en suivaient. Les caricaturistes ont mis en avant un couple sur la plage. "L’homme, longue barbe d’où pointe son sexe, court, hilare, à côté d’une femme qui porte le voile, elle aussi nue. Le slogan qui accompagne le dessin : "Musulmans. Dé-coin-cez-vous !", rapporte Le Parisien. Le journal a d’ailleurs reçu un message sur une menace d’un attentat prochain.
Depuis l’attentat du 7 janvier 2015 commis par les frères Kouachi, la sécurité policière autour de la rédaction de Charlie Hebdo a été renforcée. Rappelons que douze personnes, dont cinq dessinateurs, et deux policiers ont été tués dans cet attentat terroriste.
Dé-coin-cez-vous pic.twitter.com/ytFaAvH049
— Manne Less (@ManneLess) 10 août 2016