Jacques Lakermance était jugé à la cour d’Appel ce jeudi. L’avocat général a demandé la confirmation de la peine énoncée en première instance. Le pilote conteste toujours sa responsabilité. L’arrêt sera rendu le 18 décembre prochain.
Sans lui, il n’y aurait eu aucun survivant. Jacques Lakermance maintient qu’il n’a pas fauté le 25 février 2012 lorsque son aéronef s’est crashé au Maïdo. Le pilote aujourd’hui âgé de 77 ans était devant la cour d’Appel.
Condamné en première instance à 6 mois de prison avec sursis, 1 000 euros d’amende et 3 ans d’interdiction d’exercer l’activité de pilote, il estime ne pas avoir été écouté par les juges lors de son précédent procès.
Selon les gendarmes et les rapports d’experts, l’erreur de pilotage ne fait aucun doute. Ils avaient également pointé du doigt un excès de confiance de la part de Jacques Lakermance.
Selon les éléments d’enquête, l’avion de tourisme volait trop bas. Le pilote ne possédait pas de radio homologuée, ses passagères n’étaient pas non plus correctement attachées. Il ne possédait pas de carte de vol et n’avait pas consulté la météo. Jacques Larkermance n’avait pas non plus le droit d’effectuer des vols commerciaux.
Jacques Lakermance affirme que ce sont des turbulences violentes qui l’ont contraint de se poser en catastrophe.
Lors du crash, trois passagères avaient été blessées, dont une grièvement. L’une d’entre elles était présente à l’audience ce jeudi. Elle a souligné une attitude incompréhensible de la part du pilote. Il aurait pris une demi-heure avant d’alerter les secours.
L’avocat général a demandé la confirmation de la peine prononcée en première instance. L’arrêt sera rendu le 18 décembre prochain.