Jo-Wilfried Tsonga fait son auto-critique pour mieux rebondir et corriger les erreurs du passé. A 28 ans, le Manceau passe à la loupe son système d’entraînement, son jeu, et aussi son implication en Coupe Davis.
Jo-Wilfried Tsonga revient sur le devant de la scène après son abandon au deuxième tour de Wimbledon le 26 juin dernier. Alors que son grand retour a été annoncé cette semaine dans les courts de l’Open de Moselle, l’ex-numéro un français s’est confié à la presse.
Dans deux interviews accordées ce week-end au Républicain lorrain et à L’Equipe, le tennisman s’est montré critique envers lui-même et dévoile les contours de son projet d’avenir. Son système d’entraînement, son jeu, et aussi son implication en Coupe Davis ont été tour à tour passés au crible, comme le rapporte le site Eurosport.fr
"J’ai mis ma carrière en péril pour en enlevant des semaines de repos à mon calendrier pour la jouer", lance Jo-Wilfried Tsonga dans les colonnes du Républicain Lorrain. A 28 ans, "Jo" fait son auto-critique, sans doute pour mieux rebondir et corriger les erreurs du passé.
Le demi-finaliste de Roland-Garros n’est visiblement pas satisfait de son bilan en demi-teinte en bleu. "J’ai plus donné que j’aurais dû donner. Au retour le seul perdant c’est moi", juge-t-il. Il sème également le doute quant à sa participation au premier tour de l’édition 2014 dont le tirage est prévu mercredi prochain. "On n’est pas obligé d’être tous là tout le temps, estime-t-il, avant de rappeler que "l’Espagne a gagné la Coupe Davis plusieurs fois, et pas tout le temps avec Rafael Nadal".
A une question de L’Equipe à propos de son gabarit exceptionnel, le rouleau compresseur français répond : "Physiquement, je suis une bête mais ce n’est pas là-dessus que je vais aller chercher les deux, trois meilleurs". Pour autant, il aimerait être plus "explosif, plus véloce" pour pouvoir "aller vers l’avant".
Celui qui évolue sur le circuit professionnel depuis 2004 estime qu’il se trouve déjà à l’aube de sa retraite. "Ma carrière est plus proche de la fin que du début", confie-t-il au Républicain Lorrain. Sa blessure au genou, à l’origine de sa disqualification à Wimbledon est perçue comme un signe annonciateur d’une fin de carrière pour celui qui n’a aujourd’hui que deux ou trois saisons devant lui.