Le gouvernement syrien demande au secrétaire général de l’ONU de tout faire pour qu’aucune agression contre la Syrie ne soit menée et qu’à la place, une solution politique pacifique puisse être trouvée.
Selon Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie aux Nations unies, le gouvernement syrien a envoyé une lettre à Ban Ki-moon, l’invitant « à assumer ses responsabilités (...) et à mener des efforts en vue d’empêcher toute agression contre la Syrie et aller de l’avant vers une solution politique pacifique de la crise ».
« Le Conseil de sécurité de l’ONU (...) doit empêcher tout usage inconsidéré de la force de manière contraire à la légalité internationale », insiste le régime d’Assad dans cette lettre dans laquelle il « répète une nouvelle fois qu’il n’a jamais fait usage d’armes chimiques » comme l’ont fait croire les opposants sur place ainsi que leurs alliés internationaux.
Les Américains sont particulièrement cités dans cette lettre et sont accusés de vouloir « recourir à la force militaire contre ceux qui s’opposent à (leur) politique ». Pourtant, « en préparant avec sérieux la conférence de Genève sur la Syrie », l’opinion s’attend à ce que cette puissance mondiale joue plutôt son rôle de « parrain de la paix », a estimé le délégué onusien.
En Syrie, l’armée fidèle au régime se dit toujours en « état d’alerte », et entend rester aux aguets « jusqu’à ce que le terrorisme soit complètement éradiqué », selon un haut responsable des services de sécurité cité par Le Figaro. Cette source a également prévenu que "l’agression américaine contre la Syrie, si elle se produit, est une forme de soutien au terrorisme (...)".