Pour ‘divorcer’ avec l’alcool, il n’y a pas de solution miracle. Tout est question de volonté. Il s’agit d’un choix personnel passant par une réelle prise de conscience.
Rompre avec l’alcool relève d’une véritable décision mûrement réfléchie, qui doit s’inscrire dans un projet personnel. « C’est un choix de vie qu’il importe de faire et il revient au seul malade alcoolo-dépendant de le faire », précise alcoolinfoservice.
Le sevrage à l’alcool ne se décide jamais en urgence, ni sans la volonté de la personne concernée. Cette décision implique d’accepter de se faire accompagner par un médecin généraliste ou un alcoologue sur une longue période, au minimum un an.
Pour l’alcoolo-dépendant, il est possible de faire un sevrage à domicile. Premièrement, l’attitude à adopter est de diminuer progressivement la consommation d’alcool. On appelle ce processus, la cure ambulatoire. Cette épreuve est souvent la plus difficile pour le patient car il aura besoin du maximum de soutien de la part de ses proches. Aussi, il est préférable que le sevrage à domicile soit accompagné par un suivi médical, et éventuellement une aide psychologique.
Dans certains cas, un recours à l’hospitalisation est nécessaire. Cette cure se base sur des entretiens avec un psy, des ateliers, et des séances collectives si le patient le souhaite. Selon sante-medecine.commentcamarche, les malades concernés par un sevrage à l’hôpital sont les personnes qui sont dans l’incapacité de suivre un sevrage à domicile, les personnes isolées, célibataires ou vivant seules, et enfin les personnes anxieuses et dépressives.
Toujours d’après le site internet, trois médicaments sont approuvés pour le traitement de la dépendance. A savoir : la molécule de disulfiram qui provoque des palpitations, nausées et vomissements lorsque le sujet ingère de l’alcool, la substance naltrexone qui atténue et bloque l’effet euphorique de l’alcool, et enfin l’acamprosate qui réduit le goût de boire et la rechute.
En somme, si vous pensez être alcoolo-dépendant et que vous voulez vous en sortir, n’hésitez pas à demander conseils auprès d’un médecin.