Depuis 2007, policiers et gendarmes offrent un diagnostic des espaces publics afin d’évaluer les risques de délinquance et de malveillance et mettre en place des dispositifs de surveillance adaptés.
Gestion des accès, de l’éclairage ou des parties communes : ce sont là quelques uns des nombreux sujets sur lesquels les référents sûreté donnent leur avis. Depuis 2007, policiers et gendarmes établissent des diagnostics gratuits et apportent leur éclairage sur des opérations immobilières importantes.
C’est le cas notamment pour le Pôle Océan, l’un des grands projets portés par la ville de Saint-Denis. L’élaboration de ce projet a été fait en concertation avec ce qu’on appelle un référent sûreté. Cet acteur est chargé d’étudier le lieu où sera implanté la nouvelle structure et de livrer ses observations.
Concrètement, il s’agit de faire de la prévention technique de malveillance. Comme l’explique le Commandant Bernard Jans, référent sûreté pour la direction départementale de la sécurité publique, "une analyse de risques est effectuée et des propositions sont faites aux porteurs de projets pour gérer au mieux les difficultés à venir liées à la délinquance.
Ce système est assez méconnu. Les maîtres d’ouvrage doivent tenir compte des préconisations formulées par les référents sûreté. Sébastien Truchot, l’architecte qui s’occupe du projet Pôle Océan à Saint-Denis voit d’un bon oeil cette collaboration.
Les référents sûreté ont préconisé au porteurs du projet Pôle Océan de respecter les normes des façades vitrées ou encore la surveillance du parking. La fin du chantier est prévue pour 2020.