Plus qu’un mois avant la probable levée de l’arrêté préfectoral qui délimite les zones de pratique de surf et de bodybaord. Seize sufeurs ont été verbalisés depuis l’entrée en vigueur des interdictions.
La pratique du surf et de bodyboard est interdite dans la bande des 300 m du littoral, hors lagons et zones surveillées jusqu’au 1er octobre 2013. Une règlementation mise en place par le préfet le 26 juillet dernier en réponse aux différentes attaques de requin sur le littoral réunionnais.
Jean-Luc Marx a par ailleurs demandé aux mairies, le 22 août dernier, de renforcer les contrôles sur le littoral pour s’assurer que les restrictions sont bien respectées. Mais force est de constater que l’arrêté préfectoral n’est pas toujours respecté.
Les surfeurs rencontrés affirment qu’ils mesurent les risques avant de se mettre à l’eau. Ils réclament avant tout des solutions pour leur permettre de pratiquer leur sport plutôt que de l’interdire.
Depuis la mise en place de l’arrêt préfectoral, 16 surfeurs ont été verbalisés d’une amende de 38 euros pour non respect de la règlementation en vigueur, dont 10 à l’Etang-Salé et 6 à Saint-Benoît sur le spot du Butor.
Les verbalisations sont effectuées par des gendarmes ou des policiers. A Saint-Benoît, les surfeurs sont avertis depuis quelques jours en cas de non respect des consignes par les nouveaux agents de surveillance de la voie publique.
A Saint-Leu, les surfeurs vont souvent à l’eau malgré l’interdiction, mais ils n’ont pas été verbalisés jusqu’à présent. Le député-maire de la commune aurait demandé une certaine indulgence.
L’arrêté préfectoral doit être discuté et d’ici le 1er octobre, il sera soit prolongé ou levé. En attendant, certains surfeurs bravent les interdictions alors que d’autres restent prudents et préfèrent attendre la mise en place des mesures pour sécuriser les spots.