Gérard Breysse, le patron de Félix ULM est consterné après le crash aérien qui a coûté la vie à l’un de ses pilotes et à une touriste ce mardi. Le professionnel reprendra son activité dès ce mercredi.
"C’est effroyable, ce qui arrive est effroyable" : alors qu’il s’exprimait ce mardi soir dans le journal de 19 heures d’Antenne Réunion, le patron de la compagnie Félix ULM n’a pu cacher son émotion, moins de 12 heures après le crash aérien qui a fait deux victimes ce mardi, dans la forêt de Bélouve.
Gérard Breysse, pilote chevronné qui affiche 28 ans d’expérience a déploré ce soir la disparition tragique de l’un de ses pilotes Pierre Capdordy et de la touriste qu’il transportait.
Pour le gérant de la compagnie Félix ULM, "c’est un cauchemar, c’est indiscible". Gérard Breysse avait formé Pierre Capdordy et avait pour lui beaucoup d’admiration : "c’était un battant, voué à un avenir brillant.
Interrogé sur les mesures de sécurité et une éventuelle révision des modes de fonctionnement, Gérard Breysse a expliqué que les appareils de sa compagnie font l’objet "de contrôles réguliers", ajoutant qu’à cette heure, il ne détenait aucune raison plausible pour expliquer ce drame aérien. Gérard Breysse pense qu’il y a eu "un arrêt brutal" de l’appareil et que le manque de visibilité a peut être joué.
Concernant l’avenir de sa société, Gérard Breysseavoue qu’il a eu "envie de baisser le rideau ce matin", lorsqu’il a appris le décès du pilote Pierre Capdordy et d’une touriste. Soutenu par ses proches et d’autres passionnés de l’aviation, le patron de la compagnie Félix ULM a décidé de poursuivre son activité pour "ne pas laisser tomber l’entreprise et ses salariés".
Ce mardi, la compagnie Félix ULM n’a assuré aucun vol. Les pilotes devraient reprendre leurs rotations dès demain. Au sein de la société, c’est la consternation et la tristesse qui dominent. Les collègues de Pierre Capdordy saluent son professionnalisme et ses qualités humaines .
Dans la vidéo jointe, l’intervention de Gérard Breysse, gérant de la compagnie Félix ULM. Il s’exprimait dans le journal de 19 heures d’Antenne Réunion.