Une nouvelle session d’assises s’ouvre ce lundi avec une affaire de vols aggravés jugée en appel. Luc Mariama-Moutin - alias "Bec Noir" - conteste sa condamnation à 12 ans de réclusion criminelle.
Le 30 octobre 2012, Luc Mariama-Moutin - dit Bec Noir - était condamné 12 ans de réclusion criminelle (cf Linfo.re "Assises : "Bec Noir" écope de 12 ans de réclusion"). Il faisait partie d’une bande, accusée d’avoir commis plusieurs vols, parfois avec violence en septembre 2010 à St André et au Chaudron.
Luc Mariama-Moutin était présenté comme le meneur de la bande et a donc écopé de la plus lourde peine en octobre 2012. Ses comparses ont quant à eux été condamnés à des peines 8 ans de prison.
"Bec Noir" a donc décidé de faire appel dans le cadre de cette affaire de vols aggravés. Le meneur de la bande condamné à douze ans de réclusion criminelle souhaite que sa peine soit revue à la baisse. Il sera rejugé ce après-midi et demain devant la cour d’assises de La Réunion. Il sera seul dans le box des accusés.
Rappel des faits : le 4 septembre 2010, les trois jeunes originaires de Quartier Français à Saint-André (dont Luc Mariama-Moutin) ont tout d’abord décidé de voler une voiture - une Peugeot 106 - pour partir en soirée. Les trois dalons ont pris pour cible un homme dans le quartier du Chaudron. Les trois jeunes hommes ont avoué avoir tenté de racketter leur victime avant de le tabasser et lui porter un coup de couteau au niveau du postérieur.
Après avoir tabassé leur première victime dans le quartier du Chaudron, les trois dalons se sont ensuite rendus - en pleine nuit - dans le centre ville de Saint Denis. Un quadragénaire a alors été pris pour cible par la bande. Ce dernier ayant refusé de leur céder son argent, il a été tabassé. L’un des jeunes est accusé de lui avoir porté deux coups de couteau dans le dos.
Quatre jours après cette folle nuit - soit le 8 septembre -, l’un des délinquants a été interpellé. Un important dispositif de recherches a alors été déployé par les forces de l’ordre et les deux autres individus ont ainsi pu être interpellés. Placés en garde à vue, les trois jeunes - dont l’un était mineur à l’époque - ont reconnu les faits.