Annie-Claude Remanaho a été retrouvée morte en région parisienne le 1er septembre. Identifiée que quelques semaines plus tard, ses proches n’ont appris que lundi son décès. Ils livrent leur témoignage.
Ce dimanche 1er septembre, le corps sans vie d’une femme a été découvert par une enfant qui promenait son chien dans un espace boisé de à Limeil-Brévannes dans le Val-de-Marne, près de Paris. La victime avait un bras attaché à un arbre avec un tissu.
Il faut attendre l’autopsie et les relevés d’empreinte pour que les forces de l’ordre déterminent l’identité de la personne décédée. Il s’agit de Annie-Claude Remanaho, une Réunionnaise originaire de Saint-Benoît.
La quadragénaire avait pris des vacances en métropole en début août, en profitant pour rejoindre son fils. Sa famille la décrit comme réservée et habituée à partir sans prévenir.
C’est donc le choc, lorsque la soeur de la victime, Jacqueline, reçoit un appel d’un inspecteur de police de Paris. "Il a commencé à me poser beaucoup de questions, il voulait savoir comment elle était habillée, si elle portait une marinière", raconte-t-elle, "je lui ai dit qu’il me faisait peur". "Ensuite, il m’a dit qu’ils avaient retrouvé une personne décédée depuis le 1er septembre", poursuit-elle.
L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances du drame. Mais pour les proches de Anne-Claudie Remanaho, une mauvaise rencontre pourrait être à l’origine de sa mort.