Le crash de l’ULM survenu ce mardi dans la forêt de Bélouve a coûté la vie au pilote de l’appareil - Pierre Capdordy - et à sa passagère, une touriste âgée d’une trentaine d’années.
L’appareil appartenant à la compagnie Félix ULM a décollé de Cambaie à 7h30. Deux appareils ont pris le départ en même temps : celui de Pierre Capdordy et de sa passagère et un second ULM avec à bord, le pilote et le mari de la jeune touriste. Ce terrible drame aérien s’est déroulé dans forêt de Bélouve alors qu’il faisait beau et que le couple de touristes s’apprêtait à vivre un vol exceptionnel au-dessus du volcan.
Le collègue de Pierre Capdordy qui a décollé ce matin - avec le mari de la touriste - révèle que le vol s’est déroulé normalement. Il précise également que les derniers mots de Pierre Capdordy via la radio n’étaient pas du tout alarmants : "On est au Piton Mazerin. On se retrouve plus tard" aurait déclaré Pierre Capdordy. Puis, plus rien. Aussitôt informé, le préfet de la Réunion Jean-Luc Marx a déclenché le plan SATER (sauvetage aéro-terrestre) dispositif spécifique du plan ORSEC dédié à la recherche et la localisation d’un aéronef en détresse.
L’alerte a donc été rapidement lancée mais le pilote et sa passagère n’ont pas survécu au crash.
Agé de 37 ans, le pilote de l’ULM qui s’est crashé ce mardi - dans la forêt de Bélouve - avait 15 ans de carrière et plus de 5000 heures de vol à son actif. Connu pour ses talents de mécanicien, cet homme travaillait au sein de la société Félix ULM depuis une quinzaine d’années. En couple et père de deux enfants - âgés de 7 et 14 ans -, ce technicien travaillait également en tant que mécanicien chez Air Austral et il avait été confirmé à son poste en septembre. Originaire du Sud-Ouest de la métropole, Pierre Capdordy était installé à La Réunion depuis plus de vingt ans.
Une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances de ce drame. En raison d’un plafond nuageux très bas, l’hélicoptère de la gendarmerie n’a pu se poser sur le lieu présumé du crash mais a pu hélitreuiller deux secouristes du PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne), selon la préfecture. Mais une fois arrivés sur le lieu du crash, ils ont retrouvé les corps sans vie de Pierre Capdordy et de sa passagère.