Accusée d’avoir falsifié des chèques pour un préjudice de 400 000 euros, l’employée d’une agence d’assurance est aujourd’hui jugée pour escroquerie et blanchiment d’argent. Ses enfants sont eux aussi mis en cause.
Les malversations se sont étalées sur la période 2008-2012. Au centre de cette vaste affaire d’escroquerie et de blanchiment d’argent, une employée de la société d’assurance SAAR.
La mère de famille comparait ce vendredi devant le Tribunal Correctionnel de Saint-Denis. Elle est accusée d’avoir détourné plus de 400 000 euros en falsifiant pas moins de 180 chèques. Une somme conséquente qui aurait servi selon les enquêteurs à l’achat de biens immobiliers et de voyages.
Si elle est considérée comme la principale protagoniste dans ce dossier, Joëlle E. comparait aux côtés de ses trois enfants. Ces-derniers, jugés pour complicité, affirment n’avoir jamais été au courant de l’arnaque . Ils parlent de la confiance aveugle qu’ils plaçaient en leur mère et assurent qu’ils sont victimes dans cette affaire. Les enfants pensaient que leur mère avait gagné au loto.
Mais leurs déclarations contrastent avec les éléments recueillis par les enquêteurs de la brigade financière de la sûreté départementale. Et pour cause, une partie de l’argent détourné par le biais des faux chèques a été placé sur les comptes des trois enfants.
Aujourd’hui encore, la mère assume tout la responsabilité de cette escroquerie à l’assurance. Confrontée à de gros problèmes d’argent, la prévenue indique qu’elle nbe voulait pas retomber dans la misère. Pour ces faits de blanchiment, Jöelle E. encourt une peine de dix ans d’emprisonnement.
Le délibéré est attendu en fin de journée.