Jean-Yves Sandalom a été condamné à une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour avoir mortellement ébouillanté sa femme avec de l’huile.
Le verdict de la cour d’Assises de Saint-Denis est tombé ce vendredi 13 septembre en fin d’après-midi. Les jurés ont été plus cléments que les réquisitions de l’avocat général. En effet, ce dernier avait requis une peine de 16 ans de réclusion criminelle minimum.
Dans le box des accusés, le quinquagénaire n’a plaidé la thèse de l’accident. Le 22 mai 2011, il aurait reversé de l’huile bouillante sur le visage et le corps de sa compagne en voulant lui servir du boudin. Son avocat a également constesté l’aspect volontaire de l’acte.
L’hypothèse de l’accident a été clairement réfutée la partie civile et mise en doute par les médecins légistes. "La victime semblait dormir et n’aurait pas eu l’occasion de se défendre", a expliqué Annabelle Werbrouck, médecin légiste au CHU de Bellepierre.
Les jurés de la cour d’Assises n’ont pas été convaincus par les déclarations de l’accusé. Jean-Yves Sandalom a été reconnu coupable des faits reprochés. Il écope d’une peine de quinze ans de réclusion criminelle pour avoir mortellement ébouillanté sa femme avec de l’huile.