Le président de la Région Réunion participe à la conférence du comité économique et social européen à Bruxelles, avec les représentants des huit RUP. Didier Robert a plaidé pour une Europe des citoyens.
Les représentants des huit régions ultra-périphériques ( La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, les Açores, les Canaries, Madère, Saint-Martin) se sont réunis à Bruxelles hier pour créer une plateforme de concertation regroupant les Conseils économiques et sociaux et les Conseils de la Culture et de l’Education des chaque Rup.
Didier Robert représentait la Réunion. Pour le président de Région et président de la Conférence des RUP, cette rencontre doit permettre de renforcer les relations entre les régions ultra-périphériques pour mieux mettre en valeur les particularités de ces territoires ultramarins en Europe.
Pour La Réunion, Jean-Raymond Mondon et Roger Ramchetty ont ainsi pu apporter leurs témoignages, leurs expériences et leurs attentes pour renforcer la place de la société civile organisée dans l’élaboration des politiques publiques européennes.
Le Président Didier Robert souhaite positionner les conseils consultatifs comme nouveaux partenaires des débats dans les relations avec les instances européennes. Cette initiative a par ailleurs été particulièrement saluée par la représentante de
la Commission Européenne Pascale Wolfcarius.
Jeudi 19 septembre, Didier Robert a plaidé en faveur d’une "Europe des citoyens, des régions et des territoires". A Bruxelles, les représentants des RUP se sont engagés à agir pour la reconnaissance de la qualité des apports de la société civile. Didier Robert a également rappelé sa vision des relations que les régions doivent entretenir avec Bruxelles, appelant à la construction d’une "Europe des Citoyens, des régions et des territoires".
Devant l’assemblée du CESE, le Président Didier ROBERT a défendu une vraie démarche pour continuer à aller de l’avant avec une présence plus marquée de la société civile. « Je plaide pour des territoires de réussites et de succès et non pas pour des positions subies en marge du développement. C’est encore une fois tout le sens des Plans d’Action remis en juin dernier à la Commission… le nouveau modèle de développement que nous entendons construire, que nous partageons avec la très grande majorité des acteurs publics et privés est celui d’une nouvelle croissance verte, une bio-économie que La Réunion a choisi de développer à l’horizon 2020. Le principal enjeu est celui de parvenir à une attractivité globale et innovante en faveur de la biodiversité, de l’éco-tourisme, de l’agronutrition, du numérique et des énergies renouvelables”.
Dans la vidéo jointe, les précisions du Président de la Région Réunion Didier Robert et du Président du Comité Economique, Social et Européen Henri Malosse.